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Ancre 1

Monique AGRICOLE

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Auteure et artiste-peintre retraitée de l’Education Nationale, née en 1954 dans la commune de Saint Joseph, en Martinique. 

Elle enseigne tout d’abord en maternelle, puis intègre le second degré en Section d’Enseignement Professionnel Adapté. Dessins, peintures, écriture de textes théâtraux ou poétiques, de contes et de récits sont autant d’outils privilégiés par Monique AGRICOLE pour appréhender ce public aux problématiques souvent complexes.

 

Tout au long de sa carrière, s’attelle à développer la créativité des élèves et à mettre à leur disposition des éléments pour s’accepter, se projeter et grandir. Ainsi, avec ses collégiens, en 2001 elle participe à la célébration de “ Fort de France, ville cosmopolite” avec l’écriture et la présentation  d’une pièce de théâtre: “ Le jardinier fou”; de 2003 à 2004, elle élabore un projet contre l’illettrisme avec l’écriture et l’illustration d’un conte : “Ti Chandel”; de 2006 à 2008 ils participent au concours d’écriture « L’envol des libellules ». A deux reprises, ils décrochent le premier prix avec d’abord le conte intitulé « Zam le Tilapia » évoquant l’introduction du Tilapia dans les rivières martiniquaises, (édité par le CRDP ) puis, avec « Zam le Tilapia et le Génie du fleuve » traitant de la pollution des rivières ( réalisation d’un livre objet et d’un montage vidéo). 

 

Parallèlement à sa carrière d’enseignante, Monique AGRICOLE s’initie à l’art dramatique à l’atelier-théâtre du SERMAC. Elle participe au festival de la ville de Fort de France en 1986 dans « Le nuage Amoureux » de Nazim HIKMET et en 1987 dans« Une saison au Congo » d’Aimé CESAIRE, deux pièces mises en scène par l’illustre Mehmet ULLUSOY.

Toujours en quête d’outils en matière de développement personnel, elle se forme à la PNL (Programmation Neuro linguistique), ainsi qu’à la thérapie brève (GTS)où elle apprend à utiliser le conte métaphorique. D’apparence simple, il constitue un support d’efficacité pédagogique puissant conduisant à une exploration de soi-même. S’adressant à l’inconscient, Il initie aux éléments essentiels de la vie dans une démarche de changement.

 

Longtemps, Monique AGRICOLE écrit et accumule les textes et autres contes qu’elle ne livre qu’au détour de rencontres amicales ou de soirées « Slam ». 

 

En 2010, l’auteure entame l’écriture d’« Images Noires, Images Nègres ». Il s’agit pour elle d’inviter les lecteurs à une promenade poétique à travers une galerie de portraits où elle évoque sa longue quête identitaire. Le texte reste

longtemps en sommeil. Elle le revisite en janvier 2018 et l’achève en 2019 avec une version traduite en anglais. Dans la foulée, elle organise son premier vernissage à « Un Œuf », à Fort-de-France, afin de présenter l’œuvre. L’accueil enthousiaste du public la pousse à éditer « Images Noires, Images nègres » en 2020. 

 

Durant toute son enfance passée dans la campagne de Saint-Joseph, l’auteure est bercée par les histoires de « Kompè tig, Kompè lapen, kompè makak et kompè krab ».  Elle entame l’écriture de contes puisant dans l’imaginaire de sa Martinique natale, afin de traiter de sujets souvent douloureux auxquels elle a été très tôt confrontée, tel que le colorisme. Son objectif est de mettre en exergue l’une des valeurs fondamentales de la personnalité, selon elle : l’Estime de soi.

 

Ainsi, « Taïno le petit papillon noir » est le premier conte de la collection qu’elle a baptisée : « La Ronde des Contes de la Cabosse Dorée ». Elle y aborde la question du rejet dû à la couleur de peau et le combat à mener afin de le surmonter. 

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